vendredi 28 décembre 2007

Halte à la diffamation

Non mais faut arrêter les gars, d'après futura science, jouer à la wii ne fait pas perdre beaucoup de calories. Il paraitrait même qu'on dépense à peine plus de calories qu'en jouant passivement. Et bien je ne cautionnerais pas cette information "scientifique". Je ne sais pas si les types qui ont fait les calculs ont déjà joué à la wii, mais c'est beaucoup plus sportif qu'ils ne le croient.



A la wii sport par exemple, soit on perd des calories en jouant car on se secoue dans tous les sens, soit on en perd car on se moque de ceux qui sont en train de jouer (il existe des cas qui font les deux en même temps). Bien sur, j'entends déjà l'argument adverse "on ne se bouge pas tant que ça, des mouvements de poignet suffisent", halte là fifrelins, vous n'êtes pas de vrais Mii si vous jouez ainsi. La wii représente tout un art de jouer, vous pouvez vous prendre pour un boxeur professionnel, vous pouvez être une tenniswoman à la roland garros, ou comme d'autre, être des golfeurs nés. Le but est de bouger, sinon la console perd tout son intérêt. Mais attention! Gare aux blessures et aux faux mouvements (ou aux vases qui apprennent à voler, et mamie qui passe par là)!



Moi, absolument ridicule, filmée à l'insu de mon plein gré lors d'un combat de boxe endiablé.

dimanche 23 décembre 2007

Scélérat!!

Pour ceux qui en ont mare des macaques, voici un sujet complètement différent que j'avais envie d'aborder : celui des vagues scélérates.

Représentation virtuel de ce qui est arrivé au Munchen, bateau supposé insubmersible, qui n'a jamais été retrouvé ainsi que ses nombreux passagés. (1978)

L'intrigue commence lorsque plusieurs marins de part le monde parlent de vagues géantes de 30 mètres de haut, des monstres des mers capables de couler un bateau soit-disant insubmersible en l'espace d'une seconde. Depuis longtemps, les physiciens sont restés hermétiques à ces histoires de loups de mer, considérant que les marins embellissaient leurs histoires comme un pêcheur augmente la taille de ses prises une fois à terre. Les scientifiques avaient des bases solides avec une équation linéaire d'onde caractérisant à merveille le fonctionnement des vagues. Selon leurs calculs, même dans les pires conditions de tempêtes, les vagues ne pouvaient dépasser les 12 mètres. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'une bouée de surveillance dans l'atlantique nord enregistra une vague de 27 mètres de haut (1995)...

Station où la bouée a repéré la vague. (Plate-forme de Draupner)

Toutes les copies étaient à revoir, et les marins fabulateurs devinrent alors des sources d'informations essentielles. Les physiciens et océanographes se mirent ensemble pour scruter les océans à l'aide de satellites. Les vagues scélérates ont été repérées et listées sur une carte des océans. Premier constat : ces vagues sont beaucoup plus nombreuses que prévu!! Et deuxième constat, il semblerait que ces vagues n'apparaissent que sur des courants chauds. Victoire! Le trajet des bateaux marchants est alors décalé pour éviter la catastrophe.

Vague scélérate vue par un bateau

Manque de chance, quelques temps plus tard, deux bateaux sont touchés près du continent arctique, or à cet endroit, aucun courant chaud n'est présent...Les copies sont encore à revoir. La réponse nous viendra d'un des mondes de la physique le plus fascinant : l'univers quantique. Cette physique subatomique avec laquelle tout devient possible et tout n'est que chaos énergétique. Un physicien, Erwin Schrödinger, avait battis une équation (l'équation non linéaire de Schrödinger) en 1925 sur le monde quantique (Pour admirer l'équation et tenter d'y piger quelque chose, c'est par ici).

Et c'est cette même équation qui a permis de résoudre le problème des vagues scélérates. D'après cette équation, une vague parmi tant d'autres, stable à l'origine, peut dégénérer et se mettre à voler toute l'énergie des deux vagues voisines. Elle gagne alors en puissance et en hauteur, et créer par le même moyen des trous d'eau abyssaux sur ses bords. Une telle vague représente un véritable mur d'eau impossible à éviter et incroyablement destructeur...Et le pire, c'est que même en connaissant cette équation il est impossible de la prévoir. Comme l'explique la physique quantique, cette vague peut être l'une ou l'autre, et la vague scélérate peut apparaitre à tout moment...Nombreux sont les bateaux qui ont déjà subit cette puissance de la nature, même les plus solides d'entre eux...Comme quoi, pas besoin de monstres marins ou autres pour faire peur, une vague suffit!

Dégâts causés par une vague scélérate


Et pour votre plaisir, comme je vois que je vous ai passionné, voici une vidéo sur ce sujet, elle dure 30 minutes mais elle est très bien! (on s'y croit trop à la fin).






Vagues scélérates - Ma-Tvideo France3



Tête de macaques

Aller, on continu sur la lancé des macaques. En recherchant des informations pour mon billet précédant, je suis tombée sur un article de la revue Nouvel Obs science sur la capacité d'imitation des bébés singes.


Un chercheur a fait une expérience sur 21 bébés macaques rhésus, il les prenait dans ses bras, et leur faisait des grimaces. Résultat, les bébés de 1 jours ne réagissaient pas encore, mais les petits de 3 jours eux copiaient la grimace avec un maximum d'exactitude. Cette capacité d'imitation a comme vous vous en doutez, une très grande importance dans le processus d'éducation, surtout chez ce genre d'animaux chez qui le visage donne beaucoup d'informations.

Ici le chercheur tire la langue au petit macaque qui lui répond par une très belle imitation

Le petit en imitant sa mère et ses camarades de jeux apprend alors les codes de la société dans laquelle il vit. Je vous laisse les explications scientifiques très intéressantes => ici.

Lui c'est un bébé orang-outang, je le trouve génial

Monkey's got the power


Après les chimpanzés, voilà que les macaques rhésus en rajoutent une couche pour humilier ces pauvres étudiants. Ici il ne s'agit plus de remettre des numéros dans le bon ordre, mais de compter des points ou en d'autres termes : réaliser des additions.


L'expérience réalisée par Jessica Cantlon et Elizabeth Brannon, de la Duke University (Caroline du Nord), se décrit en 3 phases :

1- Un premier écran montre au chimpanzé un premier nuage de points pendant 500 millisecondes.
2- Cet écran devient noir, et apparait ensuite un second nuage de points pendant un même laps de temps que le premier.
3- Et à la fin, un dernier écran propose deux possibilités de sommes des deux précédents nuages de points.

Je ne suis pas sûre d'avoir été claire donc voici une illustration de l'expérience.


Les macaques étaient bien sur motivés par l'obtention d'une récompense lorsqu'ils répondaient juste, et visiblement ça a très bien fonctionné. Les résultats sont étonnant, en effet les singes ont obtenu tout de même 76% de réussite contre 94% chez les étudiants. La différence est nette mais pas non plus abyssale.
De cette expérience nous pouvons conclure que ces macaques ont une capacité importante à observer, analyser, calculer. Tout comme chez les humains, ces petits singes mettaient environs 1 seconde pour donner leur réponse, et prenaient plus de temps pour répondre lorsque les deux propositions étaient très proches (par exemple 11 et 12) et le taux d'erreur était plus important.


En bref, nous n'avons pas le monopole du calcul et des mathématiques, de nombreux animaux sont capables de définir une quantité grande ou petite par rapport à une autre, et sont de même capable de faire un assemblage mentale pour résoudre un problème.


jeudi 13 décembre 2007

La repro de la méduse

Vous savez tous à quoi ressemble une méduse, un animal tranquille qui nage au gré des courants, mais dont il ne faut pas s'approcher de trop près sous peine d'avoir des brulures douloureuses.
Mais savez-vous d'où elles viennent? Vous êtes vous déjà posé la question "Mais à quoi peut bien ressembler un bébé méduse?", non? C'est normal. Mais je vais vous le dire quand même, car quand je l'ai appris, et quand je l'ai appris à d'autres personnes, nous avons tous eu une même réaction : la surprise.


D'abord un petit résumé de biologie, avec tout plein de mots barbares comme vous les aimez tant. Les méduses font parties de l'embranchement des Cnidaires. Ces animaux sont caractérisés, en autre, par deux phases de vie : la méduse et le polype.
Parmi les Cnidaires, on trouve 3 grands groupes : les anthozoaires (uniquement sous forme polype, comme les coraux que vous connaissez), les scyphozoaires (alternance de vie polype/méduse) et les hydrozoaires (alternance également sauf pour les hydres d'eau douce).


Qu'est-ce que ça signifie "une alternance polype/méduse"? Cela signifie que l'animal se trouve sous deux formes dont la forme méduse est la forme reproductive. Ainsi, quand le polype est mature, il va créer des petites méduses, qui s'en iront nager au large et se reproduire avec d'autres individus...La fécondation donnera une petite larve nageuse (planula) qui se posera au fond des océans pour recréer un nouveau polype.

Je vais donner l'exemple des scyphozoires et plus précisément de l'espèce répondant au doux nom d'Aurélia :



Voici la phase "polype" appelée strobile

Ici vous pouvez voir la bébé méduse appelée larve éphyra

Sur cette photo, vous voyez la méduse, très petite encore

Et enfin, la méduse à son stade adulte!

Voilà pour la petite histoire, je trouve que c'est une très jolie façon de naitre, c'est un peu comme une fleur sur un arbre.

mercredi 12 décembre 2007

Notre plus grande honte

Voici une vidéo, dénonçant une fois de plus le traitement que nous faisons subir à de pauvres animaux. Aujourd'hui, des pseudo scientifiques font subir des atrocités à des animaux en mettant celà sur le compte de la science.

Et encore, ici il n'est pas question de trouver un remède contre le sida, ni de comprendre mieux les greffes d'organes, non, il s'agit d'entreprises commerciales qui testent leurs produits alimentaires, cosmétiques et autres, sur des animaux qui en sortent complètement détruits.

Quand l'homme cessera d'être aussi cruel? Et si nous devions dire à ces animaux pourquoi on leur fait ça, qu'est ce qu'on leur dirait???

La vidéo est dur, certains passages sont trash, âmes sensibles s'abstenir.

Ps: cette vidéo est en anglais.

Update : Cette vidéo a été supprimée par mes soins suite à une discussion sur le blog cité dans les commentaires. La vidéo n'avait en effet pas sa place ici en raison de son manque de rigueur.

"Petit oiseaux sans ailes, tu peux pas voler"

Alors que je révisais ma biologie animale, je parcourais le groupe des arachnides arthrogastres et je suis tombée sur un groupe "les pseudoscorpions". Je me suis dis que ce nom n'était pas très sympa pour leur estime personnel, pourquoi pseudo d'abord? Il y a de quoi faire un complexe, j'ai alors pris la décision de rétablir leur dignité et de ce pas.


Un pseudoscorpion c'est ça, ça ressemble fortement à un scorpion à première vu, mais vous noterez que les pinces sont moins protubérantes et que l'abdomen ne se termine pas en aiguillon venimeux. Ils ne mesurent pas plus de 8 millimètres et contrairement à ce que l'on voudrait croire : ils vivent dans tous les milieux. Et surtout : chez nous.

Comment ces petits animaux arrivent chez nous? Dans nos maisons? Ben par la porte, ou par la fenêtre au choix. Et pas par n'importe quel moyen et c'est pour ça que j'ai voulu en parler, ces petits animaux sont beaucoup plus amusants et futés qu'ils n'en ont l'air. Pour se déplacer, ils prennent le "taxinsecte", plus précisément, ils montent sur le dos d'insectes ou d'arachnides et attendent d'arriver à destination pour descendre.

Quand il s'agit de promenades terrestres, ils s'installent sur des opilions (que l'on appel communément les faucheux), comme celui ci.


Mais quand il s'agit de s'envoler vers des contrées lointaines, c'est une autre histoire, là il faut prendre l'"avinsecte". Les montures sont généralement des mouches (pour amylin, tu vois elles servent à quelques choses !! ), ou des moustiques!

Vous voyez la petite chose qui pendouille sur la patte avant droite? C'est notre pseudoscorpion!

Le voyage doit être un petit peu secouant sur ce genre de bestioles, mais certains n'hésitent pas à monter en première classe : ils se glissent sous les élytres d'un coléoptère, et mange sur place les quelques acariens qui se baladent sur la monture.

Pas mal non? Et juste pour finir sur une autre anecdote cocasse, ces animaux savent à la fois utiliser de nombreux moyens pour se déplacer, mais ils se cultivent aussi, en effet certains vivent...dans nos livres.




mardi 11 décembre 2007

Blatte domestique?

Evidemment, il ne s'agit pas d'une blatte domestique pour l'Homme, je vous vois déjà tous fuir à cette idée. Mais figurez vous qu'il y a des animaux sur terre, qui à l'inverse, adore les blattes, a tel point qu'ils ont imaginé un moyen de les amener directement dans leur terrier pour les déguster, sans même que la blatte ne se rende compte de quoique ce soit.

L'auteur du crime est une petite guêpe vivant dans les régions tropicales, très filiforme appelée Ampulex compressa dont voici une petite photo.

Comment s'y prend-t-elle? En fait, cette petite guêpe a pour habitude de consommer les blattes mais surtout de s'en servir pour nourrir ses petits; son problème, c'est que les blattes sont beaucoup plus grandes et puissantes qu'elle, il a donc fallu ruser.
Comme vous le savez, la guêpe a un atout douloureux : le dard. Et elle va s'en servir plutôt deux fois qu'une (et c'est le cas de le dire). Elle va dans un premier temps piquer la blatte qui ne se laisse pas faire pour l'anesthésier un petit peu. Ensuite, lorsque la blatte devient un peu moins réactive, Ampulex pique une deuxième fois avec une précision millimétrique dans le ganglion céphalique de la blatte. Le venin injecté envahi le minuscule cerveaux de la blatte et bloque tous les récepteurs de l'octopamine (substance impliquée dans les mouvements complexes), la blatte devient un véritable zombie sur patte.

Sur cette photo, vous pouvez voir le ganglion cérébroide et la chaine nerveuse dorsale du blattoptère, et la zone précise de piqure

Pour la guêpe, le plus dur est passé, il ne lui reste plus qu'à tirer la blatte par les antennes et de la trainer dans son terrier. Dans la vidéo que je vous propose ci-dessous, vous aurez en images la scène de l'attaque,et par la suite, un exemple d'utilisation de la blatte domestiquée : nourriture pour larves de guêpe. En effet la pauvre blatte, qui n'a définitivement pas de chance peut aussi servir de repas pour les rejetons de la guêpe. Celle ci n'a qu'à pondre ses oeufs sur la blatte inactive, et les larves naitront avec un repas tout frais à se mettre sous les crochets.
Bonne appétit bien sûr.

Par contre, âmes sensibles s'abstenir, cette vidéo, même s'il s'agit de blatte, est un peu violente, et un peu gore en soit (même moi j'étais un peu blasée à la fin). Je préfère prévenir!




Source : Futura_science

dimanche 9 décembre 2007

Drôles malgré eux.

Je parle bien sur de nos amis les scientifiques, non parce là je viens de me marrer pendant bien 5 minutes à cause d'une question :

"Qui a inventé la seconde?" que ma soumise Amylin. Du coup, j'suis allée rechercher des informations sur internet et principalement wikipédia:

La seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l'état fondamental 6S½ de l'atome de césium 133.

Et personnellement, une réponse pareille, moi ça me fait rire, car à part si on a fait un peu de quantique, c'est complètement incompréhensible! La preuve :

Amylin dit :
je me suis toujours demandée pourquoi une seconde était une seconde et je dois dire que meme en lisant ça je ne sais toujours pas pourquoi MDR

samedi 8 décembre 2007

the 6th extinction

Je suis actuellement dans le début de ma semaine de révision pré-partiels, et je révisais mon cours de biologie animale...

Je vous écris ce que j'ai lu:

"Aujourd'hui nous atteignons la 6ème vague d'extinction, en effet, environ 15 000 espèces animales sont menacées d'extinction dont :

-1/8ème des oiseaux
-1/4 des mammifères
-1/3 des amphibiens "

Voilà où l'humanité en est arrivée, à nous seule nous avons provoqué une extinction massive, et on ne s'en rend même pas compte tellement elle est rapide, le facteur de disparition a été multiplié par 100 voire plus en très peu de temps.

Wikipédia:
"De façon plus significative, le taux d'extinction d'espèces à l'heure actuelle est estimé entre 100 et 1000 fois plus élevé que le taux moyen d'extinction qu'a connu jusqu'ici l'histoire de l'évolution de la vie sur Terre[15], et est estimée à 10 à 100 fois plus rapide que n'importe quelle extinction de masse précédente."

Pauv' petites bêtes...

Un peu hors sujet

Juste pour dire que hier soir, j'étais avec une amie de la Fac, et que toute les deux nous sommes allées chercher une amie commune comme tout les week end. Nous sommes allées dans un bar à côté de montparnasse, comme d'habitude. Mais le bar où nous allions avant était fermé donc nous sommes allées dans un autre et quelle ne fut pas ma surprise en voyant la note :

le café : 2,60 euros.

J'étais tellement choquée que j'ai parié hier soir que je le mettrais sur mon blog. C'est complètement fou!!

jeudi 6 décembre 2007

Sortez les mouchoirs!


Je viens de regarder un film : Antartica, dont vous avez très certainement entendu parlé il y a quelques temps déjà (je sais c'est un walt disney, mais il n'y a pas d'age!!). Il s'agit d'une histoire concernant des scientifiques dans une base au pôle sud, qui font des expéditions à l'aide de chiens de traineau : les huskys. Le problème, c'est qu'un jour, une tempête se déclare et toute les bases doivent être évacuées, les chiens également mais ils étaient sensés partir dans un vol suivant. Mais ce vol n'a jamais pu être effectué à cause des intempéries...


Antartica raconte donc, à l'aide de paysages fantastiques, et d'une infinie émotion (j'ai pleuré comme une madeleine tout le long), l'histoire de ces chiens qui ont vécu près de 200 jours par eux même...C'est un film fort, vraiment beau dans tout les domaines...Bref à voir!


Dans la même région mais avec d'autres bêbêtes, je ne saurais que trop conseiller La Marche de l'Empereur, film absolument magnifique, avec des images imprenables, une bande son magique signée Emilie Simon. Ce film raconte l'épopée vécue par les manchots empereurs à travers un style semi-documentaire. Une fois encore j'ai pleuré comme pas possible pendant une bonne partie du film (genre quand le papa manchot ne voit pas la mère revenir etc, ou quand l'autre se retrouve tout seul, enfin bref!).




Je suis sensible, et je pleure pour rien avec les films, mais je pense que malgré les thèmes qui en repousseraient plus d'un, ce sont des films d'une grande qualité cinématographique et émotionnelle...

mercredi 5 décembre 2007

Homo sapiens 0-10000 Chimpanzé

Alors là, c'est trop fort, je viens de voir la nouvelle sur futura-science : une expérience a été réalisée au primate research institute a l'université de Kyoto concernant notre capacité à mémoriser à court terme une image.

L'expérience est simple : sur un écran tactile d'ordinateur, des chiffres allant de 1 à 9 s'affichent aléatoirement sur l'écran. Le but du jeux est de toucher ces chiffres dans l'ordre. Le chimpanzé que vous allez voir a été éduqué pour reconnaitre les chiffres et les remettre dans l'ordre, voici la vidéo du test:




"Trop facile, tout le monde sait le faire", je vous l'accorde, ce n'est pas très compliqué pour le moment. Mais là où on se prend une réelle raclée, c'est quand les chiffres n'apparaissent que 1 seconde avant d'être cachés par des carrés blancs. Le but du jeux restant le même, et là vous allez voir, chez les humains, ça se complique carrément :



L'étudiant qui réalise la tâche réalise un score d'environ 40% de réussite, en s'étant entrainé plus de 3 mois.

Maintenant voici le chimpanzé en action (attention, ça va super vite):



Hé voilà! On se fait littéralement coiffer au poteau (presque 100% de réussite) par ce chimpanzé prénommé Ayumu. Et ce n'est pas tout, avec un affichage cette fois de 7 dixièmes de seconde, il atteint encore 80% de réussite, et encore mieux, il continue à avoir de bonnes réponses avec un affichage de...2 dixièmes de seconde.

Cette étude confirme donc une nette supériorité dû chimpanzé à mémoriser rapidement une image. Ceci est très certainement du à nos modes de vies complètement différents, mais quand même!

Qu'est ce qu'on se marre!

Si on vous posait la question "Qu'est ce qui fait de vous un être humain?", que répondriez-vous? L'intelligence interstellaire? Notre bêtise tout aussi interstellaire? Notre capacité à manger des aliments à base de pétrole?
Certains ont répondu à cette question : le rire.

Voilà une réponse poétique, mais qui m'a plutôt fait sourire. En effet, nous ne sommes absolument pas les seuls à rire sur cette planète, plusieurs espèces de mammifères en semblent capables. Un animal a été particulièrement étudié pour ce phénomène : le rat (et là j'ai perdu 2 de mes 3 lecteurs ;) ).

Malou, mon rat (dominant)

En effet, deux scientifiques : Jaak Panksepp & Jeff Burgdorf, s'étaient penchés sur le sujet du bonheur et de la joie, ou comment ces sentiments étaient gérés par le cerveau et d'où venaient-ils. C'est alors qu'en travaillant sur des rats, ils se sont rendus compte que ces derniers émettaient de brefs ultrasons à haute fréquence (50kHz, l'homme ne peut percevoir des sons que jusqu'à 20kHz) dès qu'ils étaient chatouillés, ou en train de jouer.
Ces petits sons, émis avec régularité, ont rappelé assez rapidement ce que nous utilisons nous même pour transmettre notre joie : le rire.

Sur cette vidéo, vous pouvez voir le Docteur Jaak Panksepp vous expliquer comment tout cela s'est passé. Cependant cette vidéo est en anglais, mais je vous mets une petite traduction ci dessous.



"Alors que nous écoutions des animaux jouer, nous avons entendu, ce qui semblait être des rires. Nous les avons alors étudié pendant quelques années, sans vraiment comprendre que ces sons pouvaient être vraiment des rires. Et un jour nous avons décidé de chatouiller des animaux, et nous avons réalisé que nous devions écouter ces sons mais à un différent registre sonore pour entendre ces sons. C'est alors que nous avons reçu ces appareils qui ont permis de transformer ces sons à très hautes fréquences en sons audibles pour l'oreille humaine. Et lorsque nous avons eu cet appareil nous avons chatouillé les animaux et perçu ces sons répétitifs qui semblaient être des rires.
Ces animaux commençaient donc à apprécier notre compagnie et ont commencé à jouer avec nos mains, et quel que soit l'endroit où nous mettions nos mains, ils les suivaient. Et lorsqu'on nous nous sommes demandés si ces animaux aimaient réellement ces activités, sans ambigüité la réponse était oui!".

Princesse Piwi (ma rate, dominée)

Ne ne sommes donc plus seuls à exprimer notre joie par le rire, seulement, nous n'utilisons pas les mêmes fréquences! Voilà tout.
L'étude de ces scientifiques va encore plus loin dans l'explication du rire, ils expliquent son effet au niveau physique, mais aussi sociétal. Par exemple ils démontraient que le rire n'est pas qu'une façon d'avoir de bons contacts avec ses camarades, mais c'est aussi une technique de domination. Vous remarquerez en effet qu'une personne riant beaucoup est souvent au centre d'intérêt d'un groupe, par ailleurs, le rire, transformé en moquerie est une "bonne façon" de dominer une autre personne. Parallèlement, une personne qui ne rit pas beaucoup n'aura pas forcément beaucoup de contacts extérieurs et inversement.

Ficelle (c'est un mâle malgré son nom) et malou en pause calin

Par ailleurs, ils ont démontré que les rats dominants dans un groupe sont souvent les plus rieurs, et plus ils rient, plus ils ont de contacts avec les autres rats, et plus le groupe est soudé.
Ils ont aussi montré que le rire tend à diminuer avec l'âge! Je ne sais pas si c'est réaliste, mais bon après tout on devient tous plus ou moins rabat-joie!


Diabolote, une rate de ma portée, en compagnie amicale du chat d'une amie.



mercredi 28 novembre 2007

Trop vénère...

Hier, après avoir préparer mon super sujet sur la taille des manchots en fonction de la latitude, je me suis dis que je n'avais toujours rien écris sur les pingouins, qui pourtant sont à l'honneur dans mon titre.
Par conséquent, je suis allée faire quelques recherches, et quelle ne fut pas ma surprise et surtout mon désarrois lorsque j'ai découvert le vrai destin du pingouin...



Voici leur histoire, il existe une espèce de pingouins appelée petits pingouins, leur première particularité est qu'ils vivent du pôle nord jusqu'aux côtes bretones contrairement aux manchots que l'on ne rencontre que dans l'hémisphère sud. Et deuxième particularité, ces petits pingouins sont tout à fait aptes à voler! Là vous n'avez plus d'excuses, vous ne pouvez plus confondre un manchot et un pingouin!



Mais ce qui m'a attristé dans ma lecture c'est l'histoire du cousin du petit pingouin : le grand pingouin.

Cette espèce est aujourd'hui disparue (depuis de XIXeme siècle), totalement décimée par l'être humain. Ces pingouins, incapables de voler, nichaient annuellement sur des iles ou côtes rocheuses. Malheureusement pour eux, ils étaient des mets de choix pour les marins et leurs huiles s'arrachaient sur les marchés. Ils ont été pourchassés sans aucune mesure, diminuant cruellement leur population d'année en année. Ils tentèrent de s'en sortir en changeant de lieu de ponte, en s'installant sur un ilot rocheux totalement inabordable pour les navires...Mais au comble de la malchance, ce dernier abris fut englouti lors d'une éruption sous marine. Les survivants ont donc du retourner sur des lieux de pontes accessibles à l'Homme, et ils furent consommés jusqu'à ce que les deux derniers individus : le dernier mâle et la dernière femelle venus pondre, soient étranglés et vendus sur des marchés par des pêcheurs complètement décérébrés.

Voilà une histoire bien triste et surtout à l'image de la stupidité navrante de notre espèce qui n'a de cesse de démontrer son incapacité à regarder plus loin que le bout de son nez...


mardi 27 novembre 2007

Et les manchots dans tout ça?

Admirez cet air sérieux et le croisement des pattes

Aujourd'hui, j'ai décidé de traiter une interrogation fondamentale sur la vie du manchot. Il existe en effet une loi, énoncée par un certains monsieur Bermann qui dit :

"La taille et le poids des manchots croît avec la latitude"

Cette phrase, hautement philosophique, m'a valu dernièrement un débat déchainée avec une amie, d'où ma volonté d'expliquer plus en profondeur cette magnifique équation.

Commençons par traduire la phrase : La taille et le poids désigne tout simplement le volume du manchot, et le terme "croît avec la latitude" signifie se rapprocher des pôles.
Pour illustrer ces propos je vais vous présenter quelques espèces et vous constaterez par vous-même que cette assertion est exacte :

J'appelle à la barre le Manchot des Galapagos, ou Spheniscus Mendiculus. C'est le manchot vivant le plus au nord de la planète comparé aux autres (non loin de l'équateur latitude = 0), et il s'agit également du plus petit avec ses 50 cm de longueurs et son poids plume de 2.5kg.



J'appelle à présent le manchot à oeil jaune (S. antipodae), ce manchot masqué ohé ohé vit en Nouvelle Zélande, donc plus au sud que le manchot des Galapagos. Celui-ci, vérifiant toujours la loi de Bergmann avec ses 65 à 78 cm de long pour 4 à 8 kg.


Et pour clôturer l'affaire, voici le plus grand et le plus gros de tout les manchots, le très célèbre manchot empereur, qui ne mesure par moins de 1m30 et jusqu'à 41 kg!!! C'est celui qui vit le plus au sud de la planète sur le continent Arctique.

Comme vous pouvez donc le voir, ces trois manchots suivent une courbe en relation directe avec la loi de Bergmann, mais enfin pourquoi (c'est une question de la plus haute importance, vous en conviendrez)??

Pourquoi les manchots deviennent plus gros avec la latitude? Et bien parce que plus vous êtes gros, moins vous échangez de chaleur avec l'extérieur, et donc moins vous souffrez du froid. Ceci est du au fait que le volume grandit beaucoup plus vite que la surface quand vous grossissez.

Illustrons cela simplement : un ballon pas gonflé : il a une grande surface et un volume minimum. Quand vous le gonflez, sa surface augmente, certes, mais son volume augmente beaucoup plus vite!!

Et ce qui fait que vous avez froid, c'est votre surface d'échange avec l'extérieur, si bien que proportionnellement, plus vous serez gros, moins vous échangerez de chaleur avec l'extérieur (je dis bien proportionnellement).

Donc voilà élucidé un mystère de l'humanité, les manchots empereurs sont très grands et gros pour ne pas trop souffrir du froid, et les manchots des galapagos sont petits et maigrichons pour mieux réguler leur température!







dimanche 25 novembre 2007

Il y a des questions que je me pose...

J'ai lu dernièrement quelques pages du livre de Richard Dawkings, un biologiste spécialiste de l'évolution qui travaille à l'université d'Oxford. Le livre que j'ai feuilleté c'est "Le gène égoïste" paru en 1976. Il énonce à l'intérieur la théorie selon laquelle le génome d'une espèce fera tout pour se reproduire et serait à l'origine notamment du moteur de l'évolution et une explication à de nombreux comportements. Il donne des exemples flagrants comme le comportement des antilopes, des fourmis, etc, tous allant dans le sens de ce "gène égoïste".

Mais la question que je me posais et que je me pose d'autant plus est le "pourquoi". Pourquoi une telle volonté de la vie de se reproduire. Pourquoi créer des individus qui porteront nos gènes alors que nous mêmes ne profiteront pas de leur vie. Je me fais comprendre?

Cette théorie lumineuse du gène égoïste me fait penser que nous ne sommes que des hôtes à notre propre ADN. Comme si celui-ci nous contrôlait et se servait de nos générations pour continuer à survivre. Mais là revient la question pourquoi?
Ne sommes-nous que des machines à répliquer? Quel est le but de cette avancée perpétuelle de la vie? Tant de questions pour lesquelles il ne semble pas y avoir de réponses...

samedi 17 novembre 2007

L'empire contre attaque

Comme vous avez pu le remarquer, d'un endroit à l'autre du globe, on ne fait pas les choses de la même façon. Par exemple aux États Unis, on utilise des grands verres pour boire du vin, et en France on en utilise des petits (Merci pour cet exemple M. ^^). Eh bien, les abeilles c'est pareil. Certes, dans leur cas il ne s'agit pas de boire du vin, mais d'un phénomène légèrement plus trivial : la défense contre leur ennemi juré : le frelon. En effet, les abeilles asiatiques et les abeilles chypriotes n'ont pas développé les mêmes méthodes pour combattre cet assaillant cruel.


A gauche la photo d'un frelon











Ci-dessous une abeille en plein butinage:

Ces derniers hyménoptères (du grec hymen : membrane, -ptère: aile) ont en effet la fâcheuse tendance de décimer les ruches d'abeilles dès qu'ils en voit une. Il est vrai malheureusement que ces petits insectes poilus sont l'un des mets de choix des frelons qui les décapitent d'un coup de crochet et ne laissent derrière eux qu'un cimetière de butineuses...

Les abeilles solidaires, ont trouvé une technique imparable et incroyablement intelligente contre ces prédateurs sanguinaires. En Asie par exemple, on a observé des scènes comme celle ci :


Vous pouvez voir que le frelon est littéralement submergé par les abeilles. Vous vous dites certainement qu'elles sont en train de le piquer avec leurs dards. Mais il n'en est rien, la cuticule du frelon étant vraiment trop épaisse pour être transpercée. Alors que font-elles?

Eh bien essayez de vous imaginer entouré(e) par une myriade de bestioles s'agitant et vibrant autour de vous (ou plus simplement imaginez vous dans le métro aux heures de pointe), qu'est ce que vous ressentez? La chaleur... Et voilà donc comment ces petites abeilles terrassent un frelon qui fait 3 fois leur taille. La température atteint facilement les 45 à 50°Celsius sous la couverture d'abeilles, température que les frelons sont incapables de supporter dans ces régions. En quelques minutes, les abeilles auront eu raison de l'agresseur. Victoire!

Photo d'une abeille par moi-même

Maintenant, cap sur Chypre. Les abeilles de cette région doivent également faire face à ce prédateur vorace. Leur souci, c'est qu'à Chypre il fait chaud, très chaud et que c'est pas 50°Celsius qui viendrait à bout d'un frelon enragé. La technique du four micro-onde est donc inefficace. Mais les travailleuses acharnées ne se sont pas laissées abattre comme ça.

Leur méthode est d'autant plus recherchée, elles s'entassent à nouveau autour du frelon mais non plus pour le cramer sur place, mais pour l'étouffer...Pour comprendre comment elles s'y prennent il faut savoir que ces insectes ptérygotes, respirent grâce à de petits trous dans leur cuticule appelés spiracles. Ces ouvertures permettent à l'air de rentrer dans les trachées (système respiratoire) de l'animal (c'est pour cela que nombre d'insectes bougent rythmiquement leur abdomen, ce mouvement permet de couvrir et découvrir les spiracles ce qui crée une aspiration d'air).
En s'agglutinant sur le frelon, les abeilles font pression afin de comprimer la cuticule du frelon et ainsi boucher les spiracles. En une dizaine de minutes les abeilles s'envolent ne laissant derrière elle que le cadavre sans vie de l'attaquant...


On a là un magnifique exemple de la capacité des insectes sociaux à établir des stratégies très perfectionnées de défense. De plus ce cas là est une illustration parfaite du phénomène d'adaptation à des contraintes environnementales...En bref, il n'est pas une bonne idée d'aller embêter un escadron d'abeilles!



Source principale ici

dimanche 11 novembre 2007

Superman ou waterbear?

"Mais qu'est-ce que c'est ce machin?" vous demandez-vous, ce machin, c'est mon animal préféré de tout l'univers intersidéral. Il s'agit du Tardigrade (signifie marcheur lent) ou ourson d'eau. Cet animal de 1.5 millimètre maximum a colonisé toute la planète, du sommet de l'Himalaya (8000 mètres d'altitude!) aux profondeurs abyssales des océans (à plus de 4000m de profondeurs). Ils peuvent vivre sur terre, en mer, en eau douce, dans les déserts, ou en pleine Sibérie dans la neige, l'important est qu'ils trouvent des cellules végétales voire quelques nématodes ou rotifères dont ils se nourrissent.

Ces petits arthropodes ont des capacités absolument incroyables, et ce n’est pas de la cryptonite qui leur ferait quoique ce soit!! En effet, il semblerait que les tardigrades aient survécu à un voyage dans l'espace, autrement dit, le vide absolu. Aller dans l'espace, ça veut dire qu'ils sont capables de subir des bombardements de rayons X extrêmement puissants (plus de 1000 fois la dose létale pour un humain) ainsi qu'une absence de pression totale et d'oxygène. A l'inverse, ils résistent tranquillement à des pressions de plus de 1000 atmosphères, ce qui équivaut à la pression à 10000 mètres de profondeur sous l’eau ! Et pourtant il faut savoir qu’en dessous de 3000 mètres de profondeur, les membranes cellulaires et l’ADN sont endommagés.

Copyright Denis Kunkel

Mais ce n’est pas tout, ils sont capables de survivre à des températures extrêmes, en effet des expériences ont été menée en laboratoire, et les petits oursons ont survécu à une température de près de 360° Celsius pendant 30 minutes ! Et parallèlement, ils ont supporté sans trop de difficulté des -273°C pendant 20h et une baignade dans de l’air liquide à -190°C pendant 25 mois. Et à tout ça s’ajoute une résistance à toute épreuve contre de nombreuses toxines et poisons diverses qui tuent habituellement très rapidement des animaux de cette taille.

La question que vous allez me poser maintenant est : comment réussissent-ils de telles prouesses. La réponse qui explique (en partie) cela est une de leur spécialité, qui est partagée que par de rares espèces dans le monde animal (quelques nématodes, rotifères, insectes et « crustacés ») : la cryptobiose, ce gros mot signifie se vider de son eau et rentrer dans une sorte de phase de vie très ralentie, à tel point que les animaux ainsi enkystés ne sont presque plus détectables. Lorsque les conditions deviennent trop défavorables, le tardigrade se repli sur lui-même en forme de petit tonnelet, ensuite il remplace toute son eau par un sucre proche du glycérol, ce sucre permet de protéger les organes et sert d’antigel car il ne cristallise pas avec des températures froides.

Mais cette cryptobiose lui confère une autre capacité tout aussi remarquable : la longévité. En effet, dans cet état de vie ralentie, les tardigrades sont capables de survivre pendant des siècles, voire des millénaires ! En effet, des oursons ont été retrouvés dans des carottes glacières estimées à 2000 ans d’ancienneté ! Une goutte d’eau, une température ambiante, et voilà que le petit waterbear refait surface de sa longue sieste. Et pourtant il faut savoir que dans des conditions normales, la durée de vie de ce petit être est bizarrement que de quelques mois seulement.

Personnellement je trouve cet animal fascinant, en effet, une question arrive vite : mais comment a-t-il fait pour être aussi résistant et adapté à toute les situations ? En effet, d’autres espèces sont très bien adaptées à des milieux extrêmes (nombre d’archéobactéries), mais en générale elles le sont que pour une ou deux conditions.

A ce sujet plusieurs écoles se battent, certains ont même eu le courage d’énoncer l’hypothèse d’une origine extraterrestre pour ces petits animaux, lesquels seraient visiblement capables de survivre au trajet dans l’espace et à l’écrasement d’une météorite. Cette hypothèse expliquerait pourquoi ils sont capables de survivre à tant de paramètres extrêmes que l’on ne trouve pas sur terre. Si l’on raisonne en terme d’évolution et de sélection naturelle, rares sont les caractéristiques sélectionnées « pour rien ».

Si le tardigrade est d’origine terrestre, alors pourquoi la sélection naturelle les aurait-elle dotés de pareilles capacités ? La question peut faire bondir les septiques, mais je trouve qu’elle a sa place dans le débat.
Maintenant, le principal contre argument dans cette hypothèse, est que les tardigrades ont une place à eux dans la phylogénie (classification), ils n’ont rien d’inconnu sur terre, ils possèdent les mêmes molécules d’ADN, la même constitution etc.

Bref, ce débat est très intéressant, et je vous invite à y réfléchir ! En tout cas toutes ces questions montrent bien à quel point cet animal est mystérieux et passionnant. Et je pense qu’il n’a pas fini de nous livrer ses secrets.


Sources : http://www.tardigrades.com/ site génialissime avec de magnifiques photos, par contre attention, c'est en anglais!