Les animaux, leurs vies, leurs amours, leurs drôleries de tous les jours...
mercredi 10 décembre 2008
Partiel et humour
Non je ne suis pas morte et ne suis pas non plus planquée sous mon matelas avec toutes mes économies, non, je suis simplement en période de révision pour mes chers partiels. Ceci étant ma meilleure excuse pour n'avoir rien écrit depuis des lustres. Pour me faire pardonner et vous faire patienter jusqu'à la fin de mon calvaire (qui se termine lundi), voilà une petite blagounette que tout le monde connait mais qui ne fait jamais de mal à être relue !
mardi 18 novembre 2008
La crise ! Bouh
L'Argent Dette de Paul Grignon (FR intégral)
envoyé par bankster2008
Special thanks to Omar
lundi 17 novembre 2008
Being a Brain
Les cellules gliales composent 90 % de notre cerveau...Et les neurones occupent le reste, c'est à dire 10 %. Et c'est de là que vient la rumeur fumesque que nous n'utilisons que 10% de nos capacités.
Mais qui sont ces cellules gliales me direz vous? Et bien, il en existe de plusieurs types, on a les astrocytes et les oligodendrocytes composant la macroglie, les cellules microgliales et les cellules épendymaires. Toutes jouent des rôles de la plus grande importance pour nos neurones.
Par exemple, les astrocytes se lient avec les capillaires sanguins et les neurones pour transférer le glucose (ou le stocker) du sang vers leurs neurones quémandeurs. Ces astres du cerveau s'occupent aussi de "nettoyer" les synapses. En effet, vous savez que les neurones communiquent entre eux par des espaces synaptiques, à chaque message envoyé, l'espace se remplit de messagers chimiques dont il faut enlever le surplus par la suite et le recycler. Et ça ce sont les astrocytes qui le font. En bref, les astrocytes ont pour rôle d'alimenter les neurones en energie (glucose) et de veiller à la bonne communication neuronale en s'occupant de la fente synaptique.
D'autres cellules interessantes sont les oligodendrocytes. Ces dernières ont pour rôle de myéliniser les axones neuronaux. Quésaquo? C'est simple, les neurones possèdent tous un axone à travers lequel passe le courant éléctrique. Or, sur une certaine distance, un courant perd en intensité si le câble n'est pas isolé.
Tadaaah, les oligodendrocytes s'enroulent amoureusement autour des axones formant des gaines de myéline qui isolent plus ou moins l'axone selon les besoins ! Cela permet d'augmenter la vitesse du signal et minimise les pertes.
Et enfin je parlerai de la microglie que l'on pourrait appeler les flics du cerveau. Ce sont des cellules très spéciales dérivant de cellules du système immunitaire : les monocytes. Ces derniers se transforment en microglie amiboïde puis en microglie ramifiée. Dès qu'un élément pathogène est repéré, ou que des cellules mortes doivent être nettoyées, la microglie entre en jeu. La microglie ramifiée se retransforme en microglie amioïde qui se déplace jusqu'à l'agent à supprimer, et comme les monocytes, ces cellules peuvent phagocyter (autrement dit gober) les éléments à détruire.
En bref, si de telles cellules sont repérées dans une zone du cerveau, cela indique que cette zone est en souffrance.
Donc voilà, cet article est un très bref survol des capacités de ces magnifiques cellules, mais je tenais à rétablir la vérité. Une grande partie de notre intelligence et de notre complexité vient de ces cellules qui entretiennent nos neurones et les aident à communiquer.
D'ailleurs, vous savez que Einstein possédait un cerveau plus petit que la moyenne n'est-ce-pas? Oui mais c'était sans compter que la partie gauche de son cerveau, c'est à dire la partie analytique possédait visiblement beaucoup plus de cellules gliales que la moyenne !
Ceci explique cela !!!
Noël Ensemble
Bonjour les amis,
D'ici un mois environ, c'est Noël, et en grands chanceux que vous êtes vous aurez certainement des cadeaux. Mais plein d'enfants n'ont pas cette chance et c'est pourquoi Pénélope Jolicoeur, la célèbre bloggeuse à la vie fascinante a créé un site internet :
Alors profitez-en, vous aurez les meilleurs bloggeurs du net qui feront chaque jour un dessin humoristique, c'est super gentil, et tout le monde peut enfin participer !
A bientôt les gens, et allez y en masse, je compte sur vous !
vendredi 14 novembre 2008
La fête des sciences, heure du jugement
Par ailleurs, je tiens à dire que mon université : Pierre et Marie Curie est fortement représentée là bas, avec moult de mes professeurs (notamment dans la partie biologie du développement). Et je tiens à souligner que les professeurs, chercheurs, intervenants sont tous très très sympas, abordables et passionnés...C'est une chance de pouvoir les voir et je vous incite d'autant plus vivement à y aller.
Ma sélection personnelle se dirige vers le café des sciences qui est un espace aménagé au première étage où l'on peut s'asseoir tranquillement autour d'une table et écouter des gens parler autour d'un sujet, débattre, inter-agir quelque soit son niveau; la biologie du développement (évidemment) où vous verrez plein de tétards de xénope, des drosophiles, des oursins, des divisions cellulaires en direct live, et vous apprendrez même à faire des coupes de cerveau au cryostat (j'me suis trop craquée à ça d'ailleurs, mais c'était fun).
J'ai beaucoup aimé aussi les expositions sur la physique quantique où vous voyez des particules en lévitation, des pièges optiques, des tsunamis, et des tas d'expériences de folies. Le stand d'écologie environnementale évidemment est aussi très bien, avec tous les instectes, les araignées (la chercheuse qui tient ce stand est très interessante) et les plantes.
Et le coup de coeur de la journée va à la zone de théatre (cachée derrière la biologie du dev) où j'ai vu des chercheuses faire du hullahoop avec un supra conducteur lévitant sur un anneau d'aimant, et un physicien absolument tordant vous mimant la tronche d'une particule lorsqu'on la prend en photo.
Non vraiment, allez y vite, c'est gratuit, c'est génial, c'est fascinant...L'accueil est super, et franchement, vive la SCIENCE!!!!!!!!!!
jeudi 13 novembre 2008
La fête des sciences !
Pendant les 14-15-16 Novembre s'ouvre la fête des sciences à Paris au grand Palais. Au menu, ateliers découvertes pour les petits et les grands, démonstration de la vie en laboratoire de recherche, discussions et débats sur la science et les théories.
Tous les thèmes seront abordés, de la biologie à la robotique en passant par l'informatique, la médecine, la géologie, j'en passe et des meilleurs.
J'espère que vous irez nombreux à cet évènement, en tout cas, moi j'y serai !!!!!
mercredi 12 novembre 2008
Spider spider
Certes, l'animal que je vais vous montrer là n'est pas forcément le meilleur ami de l'homme, mais regardez cette vidéo, et si vous n'êtes pas perchés sur votre chaise la tête planquée dans un sac, vous verrez que même ces animaux de cauchemar sont des génies, inventifs, surprenants et tout simplement imbattables.
Je vous laisse admirer les talents de chasse de cette araignée gladiateur, qui, comme l'explique mon très respecté Attenborough, prépare son piège (en toile très spéciale) et le tend jusqu'à ce qu'une innocente proie passe par là, et PAN!
mardi 4 novembre 2008
All the parrots in the house put your wings up
Ce perroquet nommé snowball danse mieux que beaucoup d'humains je dois dire et c'est vraiment amusant à regarder. Vous noterez qu'il est parfaitement en rythme et avec des effets de style en plus !
samedi 25 octobre 2008
La question de la semaine
"Les mathématiques sont elles découvertes ou inventées?", alors je sais que vous participez peu à ce blog, mais j'aimerais avoir votre opinion sur le sujet. La mienne se résume à peu près au dialogue suivant :
De moi à moi même :
-"haha, inventées bien sûr ! elles sont le produit de notre cerveau, les mathématiques n'ont d'existence propre que dans les cerveaux de leurs concepteurs : nous"
-"Ha ouais mais quant t'y penses, elles sont juste mises en lettre avec nous, mais elles semblent exister immatériellement d'elles-mêmes ... Nous ne faisons que traduire en langage ce qui existe naturellement..."
-"Oui mais si nous n'existions pas pour en parler, les mathématiques auraient-elles un sens?"
-"Ben nan puisqu'on n'existerait pas hé banane, la question n'est pas le sens de l'existence mais l'existence elle même"
-"ha oui, je pense en fait que les mathématiques sont. Tout autour de nous peut s'écrire en équation, les feuilles d'un arbre sont toujours espacées d'une même distance, une toile d'araignée a une structure d'une géométrie idéale, même le test d'un oursin semble batti selon des règles mathématiques bien précises"
-"Oui, mais ces règles c'est toi qui les énonce, bref, me ferai bien une tartine de nutella moua"
-"Ouaip, pis y a les experts façon"
L'art de la science
Voire...Le grand Poincaré (Henri, le mathématicien !) a dit :"Il faut faire des mathématiques en artiste". Et l'extraordinaire Pierre-Gilles de Gennes, lauréat du prix Nobel de physique, prônait un "style", en science. Ce qui est certain, c'est que l'activité scientifique fait une sélection dans l'ensemble des questions posées à la curiosité humaine, et, même, un choix dans les mécanismes possibles. Albert Einstein, comme avant lui le physico-chimiste britanique Michael Faraday (connu pour sa cage, surtout, mais qui découvrit aussi le benzène, et l'induction électromagnétique qui fait marcher tous les moteurs électriques), avaient dans l'idée que ce qui était simple était plus probable que ce qui était compliqué. Une question de style, à nouveau : une question de goût, une question artistique.
Ce qui nous conduit à Bilbao, au coeur de l'exposition Guggenheim, où sont exposées les sculptures gigantesques de Richard Serra, qui nous obligent à y pénétrer ! Tout comme le roman bien fait (classiquement) où la première page nous happe. Tout comme l'accord qui lance le chant...dont nous voulons absolument entendre la totalité. L'art capte ! Pourquoi? La construction, la structure qui est proposée suffit-elle à stimuler dans notre cerveau un mécanisme ancestral. C'est un fait que quelques étoiles dispersées dans le ciel nous font suivre des segments...pour finalement reconnaître des casseroles qui n'y sont évidemment pas. Est-ce cela l'art, finalement : proposer des structures que notre cerveau, machine à reconnaître des "formes" ne peut s'empêcher d'aller rechercher?"
J'ai extrait ce texte de l'article "Eloge de la connaissance!" écrit par le chimiste Hervé This, dans la toute nouvelle revue culturelle que je vous conseille "Delicious Paper".
La honte
Cache à l'eau
Nageoire caudale de cachalot, appelée "hand of god" par les baleiniers à cause de sa puissance de destruction et des nombreux morts qu'elle a causés lorsque les baleines se défendaient.
Comme vous le savez certainement, ces mammifères marins sont en danger de disparition, pourquoi? Parce que comme d'hab, notre super espèce les a chassés abusivement pour récupérer une huile très précieuse : Le spermacéti. Ce nom peu ragoutant désigne une substance blanchâtre et visqueuse (pas besoin de beaucoup d'imagination pour faire le lien entre le nom et l'objet) que l'on retrouve dans l'énorme tête du cachalot. Cette substance riche en acides gras était prisée pour la fabrication de savons, huile lubrifiante pour machine et cosmétique (miam).
Bingo, plus le cachalot descend plus la température diminue, plus son énorme tête l'aide à descendre de plus en plus bas, et quand il en a marre, il remonte et permet ainsi au spermaceti de se décongeler. C'est l'un des nombreux modèles de balastes naturels que l'on peut trouver dans la nature, mais j'ai trouvé ça plutot fun d'avoir 4 tonnes de graisses dans la tête, c'est parfois le sentiment que j'ai après certains cours.
dimanche 5 octobre 2008
Le maître mot.
Sacré Problème !
La science met en évidence les merveilles de la nature mais aussi nous confère une puissance de domination sur cette même nature. Ce sont des faits.
Nous savons, de l’atome à l’étoile, découvrir les secrets. Nous sommes les maîtres de l’univers ! C’est un ressenti.
Cependant notre science ne fait que disséquer ce qui existe. Elle ne crée rien du néant. Elle peut certes réaménager ici où là certaines pièces du puzzle pour faire apparaitre des structures qui n’existaient pas à l’état naturel mais rien n’est issu de rien.
Saperlipopette, notre science serait-elle limitée ? Pour nous inquiéter davantage elle découvre elle-même les limites de sa compétence en analysant la structure intime de la matière.
Nous ne sommes plus vraiment les maîtres de l’univers alors !
Bon, nous nous rassurons en estimant que, si des limites existent à notre pouvoir, cela n’est que provisoire. La science nous apportera la suprématie ultime avec le temps.
Heu, bon, mais la suprématie ultime sera donc pour la fin des temps ! Outre que cela fait long, la science affirme que plus de temps signifie plus d’espace et donc plus d’homme pour savourer sa victoire ultime grâce au temps ! Grosse fatigue…
Voyez bien, diront certains, la science ne remplacera jamais Dieu. Lui, il crée à partir du néant et existe dans et hors du temps (par définition). L’homme peut atteindre pour l’éternité la proximité de ce Dieu et, en comparaison, toutes ces prétentions humaines à se vouloir maître de l’univers sont bien puériles. Quant à vous, les scientifiques, cessez d’affirmer qu’il n’existe pas parce que vous ne parvenez pas à l’isoler dans vos éprouvettes !
Alors, fondamentalement, foi en la science qui ne prouve rien ou foi en Dieu que rien ne prouve ?
Vous êtes vous fait, amis lecteurs, une religion à ce sujet ?
lundi 29 septembre 2008
Question pour un champion
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Cette vidéo a été tirée par moi-même à partir de l'emission National Geographic "Ape Genius"
The beauty of life
Même si vous n'avez strictement rien compris aux mots que je viens d'employer vous pouvez toujours apprécier cette vidéo juste en admirant la précision, la beauté et l'exactitude avec laquelle la nature crée un nouvel être vivant.
Malgré mes recherches je n'ai réussi à trouver que cette vidéo sur laquelle quelqu'un a eu la "brillante" idée de rajouter une musique...Sorry for that.
Enjoy.
dimanche 28 septembre 2008
La plante de la resurrection
Comme nous l'avions vu dans mon sujet sur la transpiration des plantes, la dessiccation est un véritable danger pour la plante et survivre dans un désert requiert une bonne dose d'astuce pour les végétaux. Ainsi celle-ci va faire la morte. Vrai, elle va se dessécher jusqu'à conserver que 3% de sa masse ! Elle diminue sa surface en se repliant sur elle-même formant une petite boule sèche. Elle rentre donc dans une dormance, où son activité métabolique est au minimum et elle peut rester comme ça (très) longtemps (50 ans selon certaines sources). Mais mieux, si jamais la sècheresse s'éternise, la dessiccation sera telle que ses racines se détacheront du sol, et pof! Elle va tout simplement déménager au gré du vent jusqu'à s'installer dans un bled plus accueillant. Quelques gouttes d'eau suffiront pour rendre vie à cette plante, en quelques heures, elle se redéploiera entièrement et se reverdira comme si jamais rien ne s'était passé d'où son surnom de plante de résurrection. Cependant, cette plante n'est pas non plus Highlander, si la sècheresse est trop dure, elle finira tout de même par mourir.
Donc les espèces de boule de foin que l'on voit voler dans les westerns, ben c'est peut-être une Sélaginella lepidophylla qui passait par là pour voir du pays en attendant de trouver un nouveau coin pour s'enraciner?
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Tigre vs Singe
vendredi 5 septembre 2008
Biochimie, mon Amour...
Ceci dit, je ne peux que me rendre à l'évidence, même dans les matières qui ne sont pas dans mon Top 3, je ne peux nier que cette science recelle d'un paquet de choses extraordinaires qu'il faut tout de même mentionner. Par exemple, avec la biochimie, vous pouvez comprendre pourquoi la soie des araignées est l'un des matériaux les plus résistants du monde (et ouais, la structure en feuillet béta y est pour quelque chose mes amis), ou encore, vous pouvez apprendre que dans les aquaporines (ces protéines qui font passer l'eau entre le milieu et l'intérieur de la cellule), les petites molécules d'eau sont une à une guidées et placées dans le bon sens par d'adorables petits acides aminés.
samedi 26 juillet 2008
La montée de sève
Dans le premier cas, celui de la pression hydrostatique d'une colonne de fluide, la hauteur que pourrait atteindre la sève grâce à cela équivaut à 10.2 mètres (avec la formule h = P/ρg, si vous désirez des détails sur les calculs, contactez moi). Dans le cas de la capillarité, faisant appel à la loi de Jurin (h = 2σ/ρgr), la sève atteint péniblement 0.57 mètre. Et enfin l'osmose (ou poussée racinaire en langage botanique), qui est la poussée due à l'entrée de l'eau dans les racines, permet à l'eau de monter sur 7.4 mètres.
Ce n'est pas vraiment brillant jusqu'ici, certes tous ces phénomènes apparaissent lors de la montée de la sève ! Cependant, on n'atteint certainement pas les 90 mètres, et c'est sans compter la viscosité qui n'arrange pas tout ça. Mais il y a un autre phénomène que l'on a pas étudié ici!! Mais il fallait simplement y penser :
Les plantes, comme nous, transpirent. Sur leurs feuilles, on trouve des petites ouvertures appelées stomates (constituées de deux cellules de garde, contrôlant l'ouverture ou la fermeture du stomate). C'est par ces ouvertures que les échanges gazeux de la plante s'effectuent (la respiration par exemple) et aussi la perte d'eau.
Si les producteurs d'antitranspirants devaient viser une nouvelle clientelle, ce serait sans aucun doutes les plantes, ces dernières transpirent en 1 heure la totalité de leur poids en eau ! Et si on réfléchit deux minutes on comprend aisément l'impact de ce phénomène sur la montée de la sève dans les vaisseaux. Imaginez simplement un petit bassin d'eau (modélisant le sol), un cylindre qui y trempe (modélisant l'arbre) et une pompe en haut (modélisant la perte d'eau). Si l'on tire sur la pompe, l'eau va monter dans le cylindre, cette modélisation est équivalente à quand l'eau s'évapore sous l'effet de la chaleur ou de la régulation du métabolisme de la plante, cela créer une tension sur l'eau dans l'arbre (nb : la sève contient un pourcentage très élevé d'eau), comme si on l'aspirait vers l'extérieur. Cette tension permet d'après les calculs de faire monter la sève jusqu'à 100 mètres ! On a donc trouvé le véritable phénomène physique expliquant un tel exploit.
Donc voilà, nouveau mystère résolu ! Ma source vient d'un exercice de thermodynamique que j'ai fait à la fac en 1ère année ;). La photographie de l'expérience provient du site Biomédia de ma Fac.
vendredi 25 juillet 2008
La croisière s'amuse
Voilà pour la 'tite anecdote!!!
vendredi 11 juillet 2008
Maman Caïman
Que l'on veuille y croire ou non, les femelles ont un sens de la maternité que nombres peuvent leur envier. Lorsque le moment de la ponte arrive, les mères vont enterrer délicatement leurs œufs sous terre, afin de garder ces derniers au chaud et au sec. Le temps de développement des petits s'écoulant, la mère ne quittera jamais le périmètre du lieu de ponte, posant toujours un œil attentif vers son nid empêchant les prédateurs d'aller y mettre leur nez.
Les petits, fin prêts, commencent à gémir de l'intérieur de leur coquille, appelant leur mère. Celle ci les entend même de loin et se presse auprès du nid. Avec une infinie délicatesse, celle ci creuse pour aider ses petits à sortir à la lumière. Mais le travail ne s'arrête pas là, elle prend les petits dans sa gueule pleine de dents acérées sans leur faire la moindre égratignure et les amène un à un à l'eau.
Le plus extraordinaire de la part de ces gros reptiles, c'est que lorsque des petits n'arrivent pas à percer la coquille de leur œuf, elle ne va pas les abandonner, non, elle va prendre l'oeuf dans sa gueule, et le craquer dans sa gueule en faisant attention de ne pas blesser le petit à l'intérieur.
Une fois que tous les petits sont à l'eau et en forme, son travail de protection continuera pendant plusieurs mois...
Encore une fois, je vous ai découpé l'extrait de la vidéo d'origine : regardez moi ça, c'est magnifique.
vendredi 4 juillet 2008
Papa Crapaud
Dans le cas présent, les œufs de maman crapaud ont été pondus dans une "flaque nurserie" assurant aux jeunes une croissance en milieu constant avec un minimum de prédateurs. Cependant, une fois les têtards devenus grands, le manque d'espace se fait cruellement sentir et il devient indispensable de trouver une sortie : question de vie ou de mort.
C'est là que le papa crapaud entre en scène. Lui qui veillait ses petits depuis longtemps, décide de creuser un canal, reliant la nurserie au bras de rivière voisin, assurant ainsi aux petits une échappatoire à une mort certaine.
mercredi 2 juillet 2008
Les mâles ridicules
"les mâles restent de petites taille (mâles « nains ») et deviennent parasites des femelles sur lesquelles ils se fixent, dégénérant en un sac à spermatozoïdes."
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Source : Ifremer
La lumière des abysses
Tels des insectes virvoletant autour des bulbes lumineux, les proies de ces monstres sont irrésistiblement attirées par cette petite lanterne (pourquoi ? C'est une super question dont je cherche la réponse actuellement).
Mais petite question : d'où vient cette lumière? Ce phénomène est appelé bioluminescence, c'est en réalité de la lumière froide (n'émettant que très peu de chaleur), émise par une réaction chimique entre la luciférine et son enzyme : la luciférase. Les deux éléments forment un complexe qui s'oxyde, passe dans un état excité (c'est à dire que son niveau d'énergie est trop élevé comparé à la situation de base), et doit donc décharger cette énergie : et bien sûr, c'est sous forme de photon que cela se produit.
Outre la chasse, la bioluminescence est utilisée pour de nombreuses choses et chez de nombreuses espèces (méduses, calamars, divers insectes etc). Les signaux lumineux peuvent être émis pour communiquer, attirer un compagnon pour la reproduction, se camoufler etc...Se camoufler? En émettant de la lumière??? Non non, je ne me moque pas de vous, c'est en réalité très efficace chez les animaux aquatiques. En effet, les prédateurs arrivent souvent du fond des océans, repérant leurs proies par dessous grâce à l'ombre formée. En illuminant son propre ventre d'une lumière clair, le poisson proie se rend "invisible" à l'oeil des prédateurs!
mercredi 25 juin 2008
Dracula et la solidarité
Ce qui fait la particularité de cet animal, c'est sa fragilité physique, en effet, pour survivre, ces charmants animaux doivent se nourrir le plus souvent possible et ne pas excéder 2 jours de diète. Si tel est le cas, il perd tellement de poids que mort s'ensuit très rapidement. Sachant cela, les chauves-souris ont élaboré une stratégie : s'entraider. Lorsqu'une pauvre petite revient dans la grotte sans avoir pris son dîner, elle peut aller demander un peu de sang à ses comparses. Ces dernières lui font don d'un peu de leur espérance de vie en lui fournissant ce sang (elle le régurgite en bouche à bouche), mais elles le font quand même. Pourquoi?
L'altruisme, c'est aider son prochain, et cela peut, dans certains cas amener à ce qu'on appelle "la reconnaissance". Ainsi, une chauve souris qui donnera du sang a aussi plus de chance d'en recevoir si elle même se retrouve dans la misère un jour. La reconnaissance est de plus largement renforcée par les liens de parenté entre les individus. En effet, les chauves souris vampires, comme la plupart à ma connaissance, sont des êtres coloniaux, qui se partagent le plafond des grottes. D'après les études nombre d'individus sont liés plus ou moins par le sang, renforçant l'entraide (on a tendance à favoriser ses proches qui possèdent souvent les mêmes gènes et donc perpétuent notre propre patrimoine : c'est la sélection sur le gène).
En conclusion, comme dans 99,9% des cas, l'altruisme n'est pas mué que par de la pure bonté, souvent se cache derrière les apparences un intérêt, qu'il soit personnel (le geste que je fais ici me sera rendu à l'avenir), ou génético-social (je perpétue mes gènes). Ca fait pas forcément plaisir à entendre, mais c'est très certainement vrai.
Petite anecdote : l'anticoagulant se trouvant dans la salive des chauve souris vampire est appelé Draculine ;)
dimanche 22 juin 2008
Qui vous fera gober ça?
mercredi 18 juin 2008
Le Paludisme, un parasite qui vous veut du mal
Le paludisme (ou malaria) en est le parfait exemple, cette parasitose est due à un petit unicellulaire appelé Plasmodium qui nous est transmis par les anophèles femelles (moustique) lors de piqûres (les moustiques mâles ne piquent pas). Cette maladie est la plus mortelle au monde, avec près de 1,5 à 2,7 millions de décès par an, et touche principalement les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. Il n'existe malheureusement aucun vaccin et pas de traitement outre ceux permettant de ralentir l'infestation. Vu l'importance de cette maladie, il semble essentiel d'en comprendre le mécanisme et les stratégies mises en place par Plasmodium, afin de comprendre le pourquoi du comment.
S'il est si difficile de trouver un remède contre ce parasite, c'est que ce dernier a développé des systèmes de protection extrêmement sophistiqués. Partons du moustique, ce dernier nous pique, injectant avec sa salive une série de Plasmodium qui vont dès lors se diriger vers le foie et infester les cellules hépatiques. A l'intérieur de ces dernières, le parasite va se multiplier de façon très intense et non sexuée (c'est à dire qu'une cellule mère de Plasmodium se divise en deux cellules filles de Plasmodium). Les cellules du foie finissent par éclater sous le nombre de Plasmodium à l'intérieur, provoquant chez l'homme des hémorragies. Une fois libre, les petits parasites vont dans le sang et rentrent dans les hématies (globules rouges) pour se multiplier à nouveau. Les parasites échappent ainsi au système immunitaire, qui ne détecte pas les malotrus planqués dans des cellules "normales" (faisant partie du "soi").
Le premier problème de Plasmodium, c'est que le sang passe naturellement dans la rate afin de recycler les hématies vieilles ou en mauvais état. Si cela se produit, c'est la fin du parasite, ce dernier a donc établi une stratégie pour éviter de passer à la casserole : il exprime des protéines membranaires qui font adhérer les hématies aux parois des vaisseaux sanguins. Ainsi, ils s'agglomèrent, empêchant le passage dans la rate et facilitant le passage d'une hématie à l'autre pour le parasite. Mais cette solution apporte aussi un lot de problèmes, par ces protéines membranaires, le parasite risque d'être repéré par le système immunitaire de son hôte, alors une nouvelle stratégie a été mise en place : Plasmodium possède des gènes "mosaïques" qui permettent de changer très régulièrement de protéines membranaires (elles ont la même fonction mais changent de composition), par conséquent, notre système immunitaire n'a jamais la possibilité de reconnaître et combattre Plasmodium.
Ainsi, ce minuscule unicellulaire, comme vous avez pu le constater à développé au cours de l'évolution des techniques extraordinaires de survie dans des milieux hostiles. On comprend donc mieux ainsi pourquoi certaines parasitoses sont si difficiles à soigner tant elles sont complexes à de nombreux niveaux. Mais les études se multiplient et aboutissent à des choses très intéressantes, de quoi raviver l'espoir de trouver un jour un remède!